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Portrait - Page 2

  • Un Louvièrois parmi les 10 meilleurs managers de l'année

     

    Ambitieux, les yeux rivés sur l’avenir et jamais sur le passé tel est l’état d’esprit de Salvatore Curaba, fondateur de la société Easi.

     

    Si on parle un peu partout de cet homme actuellement, c’est en partie grâce au magazine Trends Tendance qui, comme chaque année, nomine sur base de plusieurs critères les 10 meilleurs managers de l’année. Cette trentième édition met en lumière ce Louviérois.

    L’occasion parfaite pour nous de le rencontrer et de lui poser quelques questions.

     Ex joueur professionnel, le fondateur d’Easi revient sur son parcours : « Quand j’avais 25 ans, j’ai compris que je ne serai jamais un très grand joueur de foot. Je n’étais qu’un joueur moyen de division 1. Beaucoup de personnes pourraient se satisfaire de cela. Mais pas moi. J’ai commencé comme vendeur à 25 ans. Après 10 ans, j’étais le directeur du site de Bruxelles qui comptait 100 personnes. On dépendait de la société mère qui était basée en Suède ». Une fois de plus, Salvatore Curaba ne se satisfait pas de cette situation. A 35 ans, alors qu’il avait une position très confortable, il décide de fonder EASI en prenant beaucoup de risques et en repartant de zéro.

     En quoi consiste le travail d’EASI ?

     Easi travaille exclusivement pour les entreprises moyennes entre 50 et 500 personnes. C’est le cas de certaines de notre région comme Wanty, Dragone et Sotrelco.

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     A partir de décembre en Belgique, et en janvier dans le monde, une application grand public sera disponible : il s’agit de l’App InboxZero.

     Dernièrement, nous nous sommes lancés dans le développement d’une app destinée au grand public, aux consommateurs. C’est une première pour nous. InboxZero va permettre de mieux gérer ses emails et d’avoir une inbox vide. Les 4 grands bénéfices sont 

    -  Prendre du plaisir avec ses emails 


    -  Ne plus jamais rater un mail important 


    -  Ne plus jamais oublier de faire quelque chose 


    -  Zero Stress 


     Nous pensons que cette application peut devenir le nouveau standard pour gérer ses emails personnels et devenir leader mondial.

     « Avec EASI, nous ne faisons rien de vraiment spécial. Nous faisons presque la même chose que nos confrères mais en beaucoup mieux. »

     Quels sont vos objectifs à long terme ?

     Nous sommes de plus en plus connus et reconnus en Belgique, nous devenons la référence. Nous allons de plus en plus réfléchir à développer l’international. Avec SmartMail et InboxZero, nous avons une véritable carte à jouer. Nous visons 1 million d’utilisateurs dans le monde. 
 

     Avec votre expérience et votre réussite matérialisée récemment par cette nomination, quels conseils donneriez-vous aux jeunes entrepreneurs ?

     Ne pas être ambitieux, ne pas se fixer des objectifs irréalistes mais être très exigeant. Travailler et encore travailler. Avoir de bonnes valeurs et penser au moyen et au long terme tout en étant dans le plaisir. Ne jamais s’arrêter sur ce que l’on a fait mais penser à ce qu’il reste à faire.

     Avant de conclure avec cette phrase reflétant son état esprit :

    « Ce n’est pas grave de ne pas réussir. Le plus important, c’est de faire le maximum. »

     

     Pour voter pour lui, c’est très simple :

    http://actions.trends.levif.be/actions/trends/MDLA2014/vote.jsp

     

    Pour en savoir plus sur la nouvelle application disponible dès le mois prochain :

    https://www.youtube.com/watch?v=G3BvnxO8ATA

     

     

     

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  • La région du centre regorge d’artistes de talent

     David Minne, Deslestienne Alexia  (coloriste sous photoshop ) et Lajos Matyas (dessinateur d'origine hongroise, artiste en peinture et en sculpture) en font parti. Depuis plus d’un an, ce trio complémentaire travaille main dans la main sur un concept pour le moins intéressant et engagé.

     

    Il existe beaucoup de supports artistiques sur lesquels travailler et exprimer ses idées. Se qualifiant de « trop dur envers son style littéraire », C’est la bande dessinée que David Minne a choisi. Il faut dire qu’il ne manque pas d’inspiration. En six mois, il a déjà accumulé plus de 500 sketchs et esquisses, mais pas seulement. Il envisage une BD où le dessin et le texte se mêleraient dans un concept 2.0 plus réfléchi. « Peut-être pas commercial mais peu importe. Le monde va assez mal et ce sera notre petite pierre à l'édifice fragile de sa guérison... », affirme l’auteur.

     

    « Le germe initial vient d'une souffrance personnelle. Je n'arrivais pas exprimer une profonde tristesse liée au monde qui m'entoure. Et vint l'étincelle. La conception de départ, du premier produit, est assez longue. Il faut trouver et "asseoir" un concept en évitant de plagier une idée d'autrui. "

    Engagé dans ses propos, comme dans son œuvre et sa vie quotidienne. « La BD engagée est une évidence. Je ne peux pas regarder l'Occident se déliter pour l'argent-roi en anéantissant la Nature et nos futures conditions de vie sans poser un acte minimum. Je n'ai pas de voiture (volontairement). Je mange peu de viande (volontairement)... La suite coulait de source. »

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    Le projet a pris vie avec la rencontre du dessinateur. « J'ai rencontré Lajos lors d'une exposition à Soignies. Il y montrait ses peintures et ses sculptures sur bois. Je lui ai proposé de dessiner quelques brouillons. Il était réticent car peu confiant au départ.  J'avais besoin de lui pour me reconstruire et lui de moi pour se découvrir un peu plus. De brouillons en corrections, les planches ont pris forme. »

     

    L’auteur  le sait, percer dans dans la BD est un chemin de croix mais quand le cœur y est, l’impossible n’est rien.

     

     « Nous passerons alors par une maison d'édition ou l'éditerons à compte d'auteur. C’est un projet qui nous tient particulièrement à cœur. Je dispose d'une réserve de planches pour dix à quinze albums. Peu importe le succès, on le fera pour notre épanouissement personnel.», conclut-il.

     

     

     

     

     

     

     

     

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